D. Remarques
La question de la souveraineté monétaire à l’occasion du passage à l’euro a été évoquée au 2. A., ainsi que les références culturelles à l’Allemagne et à l’inflation.
- Le fait que la BCE privilégie une cible d’inflation plus fortement que la FED qui met davantage sur un pied d’égalité inflation et emploi se comprend aisément.
- Le dollar est une monnaie ancienne en laquelle la confiance est solidement établie. L’euro est une monnaie nouvelle dont la crédibilité était à établir, issue d’une construction unique dans l’histoire. Il fallait donc donner des gages aux détenteurs potentiels. Le passage à l’euro s’est techniquement bien déroulé, les prix sont restés stables et la part de l’euro dans les réserves des changes des grandes banques centrales et rapidement devenue importante ($ 65%, € 20%, GBP 3.8%, Yen 3.5% et Yuan, CHF 0.1% et £ canadien et australien apparaissent).
- La BCE a longtemps fréquemment accepté un taux supérieur à 2% : halte aux procès en austérité.
- Au moment de la crise des subprimes, la BCE a prêté aux États alors que ses statuts lui interdisaient : elle a usé du subterfuge qui consiste de pas prêter directement mais à racheter des tires de dettes déjà émis sur le marché secondaire obligataire
LA BCE apprend également son nouveau rôle…
La fin de la séance a été consacrée à répondre à des questions sur le thème.